Analyse de la mise en oeuvre des pratiques pedagogiques de l'oral dans les classes de Francais langue etrangere au Kenya
dc.contributor.author | Wamunyu, Wamuyu Rose | |
dc.date.accessioned | 2012-04-24T08:02:42Z | |
dc.date.available | 2012-04-24T08:02:42Z | |
dc.date.issued | 2012-04-24 | |
dc.description | The PC 2121.W32 | en_US |
dc.description.abstract | A vant d'aborder les points principaux de notre travail, réflechissons briévement sur les sentiments récemment exprimés par A. Mvano (1993:3), professeur de français é Nairobi, dans une communication presentée lors d'un atelier de formation des professeurs de français de l'enseignement secondaire: "Pourquoi enseignez-vous le français langue étrangére ici au Kenya? C'est une questiona facile á répondre mais, le but semble n'avoir pas été atteint depuis l'introduction de l'enseignement decette langua dans ce pays. La raison est que l'aspect oral est toujourns négligé au profit de la grammaire. C'est vrai qu'il faut penser aux examens mais il faut communiquer aussi. Les éléves doivent arriver á s'exprimer clairement; c'est ça l'objectif. Nous sommes parties de ces remarques concernant les raisons pour lesquelles le français est enseigné dans les écoles secondaries kenyanes afin d'aboutir á une recherche liée au probléme identifié. Notree point de départ, d'oů l'intéręt que revét cette étude, était principalement de vérifier á quel point less aspects de l'oral sont "négligés" dans la pratique en classe. Ainsi, l'intéręt de notrre travail a porté sur l'enseignement de l'oral dans les classes de FLE au Kenya. L'enquęte porte sur quatre points principaux: identifier la place qu'occupe l'oral par rapport ŕ l'écrit en classe d'aprčs les professeurs et les manuels de français; identifier et décrire les techniques pédagogiques de l'oral utilisées en classe par les professeurs; et enfin, proposer aprčs observation et description de ces activitčs, des solutions qui pourraient améliorer la situation généralle de l'enseignement du français et, plus particuličrement celui de l'oral. Deux régions différentes, rurale et urbaine, ont été choisies pour mener l'enquęte. Ainsi la province centrale et celle de Nairobi ont représenté chacune respectivement, les milieux rural et urbain. Nous nous servie de trois instruments de recherche pour la récolte des données: un questionnaire destiné aux professeurs de français, une grillepour l'analyse des manuels et une grille pour l'observation des classses. Nous avons effectufrançais aussi des entrevues informelles avec le personnel chargé de l'enseignement/apprentissage du FLE au Ministére de l'Education. 29 sur 39 professeurs, (soit 74,4% des professeurs) ont répondu au questionnaire préparé et 4 manuels de français les plus utilisés en classe de deuxiéme et de troisiéme années étaient analysés. Onze écoles publiques des milieux urban et rural ont été choisies pour les observations de classe ainsi que deux écoles privées du millieu urbain. Le travail de l'analyse de données a été essentiellement descroptif et quand il était nécessaire, nous avons utilisé les pourcentages pour rendre les résultats plus clairs. D'aprés les résultats de l'analyse des données du questionnaire, nous avons établique 72,4% des professeurs de français ontaffirmé qu'ils accordent une place importante á l'enseignement de l'oral en classe de débutants d'une nouvelle langue. Parmi les quatre manuels de français analysés, deux étaient basés sur l'approche communicacative ("Parlons français" et "Contacts") et deux autres sur les méthodes audio-visuelles (AV) ("Pierre et Seydou" et "Au Kenyan en français"). L'approche méthodologique de ces mannuels a influencé le type d'activités présentées dans chaque manuel. Nos observations de classe ont confirmé la déclaration des professeurs concernant la place des compétences de l'oral en classe. Dans toutes les onze écoles dans lesquelles nous avons observé les classes de Français, une comparaison des fréquences d'utilisation des activités de l'oral et celles de l'écrit a montré que les premiéres sont les plus utilisées donc, non seulement les professeurs déclarent accorder á l'oral une place importante, mais leur pratique en classe conffirme cette affirmation. Pourtant, les observations de classe ont revelé une préférence de certaines techniques pédagogiques qui n'ont pas tellement varié dans la plupart des leçones observées dans chaque école. De plus, ces techniques se sont centrées surtout sur les activités qui entraînent la pratique de systématisation des structures de la langue, dans l'étape pré-communicative d'une leçon de langue. Ainsi nous avons remarqué nombre de questions-réponses entre professeur-élévess et de répétitions des mots/phrases par les éléves. Nous avons remarqué également la tendance des professurs de corriger oralement de nombreux exercises écrits faits á domicile ainsii que de faire des exercices écrits eralement en classe. Ces derniers types d'exercices ont surpassé en nombre des exercises structuraux oraux, exercices qui donnent aux éléves des occasions de pratiquer l'articulation des différents sons de structures de la langue afin de les utiliser dans des situations de communication possibles en classe et en dehors de celle-ci. Selon les descriptions de la mise en oeuvre de ces activités en classe, nouns avons conclu qu'ul manque de préparation suffisante de la part de quelques professeurs voire une tendance ŕ ne pas bien organiser les cours pendant le temps disponible pour l'enseignement, a rendu l'utilisation de quelques activitée moins efficace. Bien que couramment ratiquées, les activités telles que les questions-réponses ainsi que les répétitions des mots/phares par les professeus ont été utilisées de facon moins efficace, donc la réalisation de ces deux activités n'était pas toujours impressionnante. Les jeux de rôle/simulations et le discussions générales en classse ont constitué le peu de techniques pédagogiques qui entraînent l'expression spontanée libre dans l'étape communicative d'une lecon de langue. Pourtant, ces activités étaient utilisées dans des proportions bien faibles relativement aux axercices de systématisation des structures de la langue. Plus intéressant, le choix d'utiliser les canevas de jeux de role était fonction du manuel utilisé ("Parlons Français"). II faut remarquer au passage que nous étions decus de noter que les professeurs ont semblé ne pas encourager les éléves ŕ poser des questions ou bien ŕ faire des commentaires en Français. C'est ainsi que nous avons remarqué que la plupart des interventions imprévues par les éléves étaient en anglais: soit pour corriger les interventions imprévues par les éléves étaient en anglais: soit pour corriger les fautes des professeurs au tableau soit demander des clarifications de sens de mots/phrases. L'un des besoins des éléves exprimé par les professeurs était le besoin de participer plus activement en classe en prenant la parole et en tirant parti ddes occasions possibles de pratiquer la langue dans l'environnement scolaire. L'insuffusance du matériel didactique se présentant sous forme de manuel de francais et de livrets de lecture était parmi les problémes cités par la grande majorité des professeurs, probléme qui empéche la bonne marche des cours de langua car dans quelques écoles, les éléves sont tous mis d'accord sur le temps insuffissant consacré ŕ l'enseignement/apprentissage du francais dans l'emploi du temps officiel. Les professeurs ont proposé alors que le Ministére de l'Education s'assure que les ressources pédagogiques nécessaires sont disponibles dans toutes les écoles offrant le français comme matičre d'étude. Le męme Ministére devrait apprécier le fait que les professeurs se voient obligés d'enseigner le contenu d'un programme d'étude bien chargé dans un minimum de cinq lecons de francais par semaine ŕ chacun des quatre niveaux d'apprentissage. Au delŕ des recommendations suggérées par les professeurs, nouns avons tenté de proposer qu'en ce qui concerne l'enseignement de l'oral, les professeurs devraient varier le choix d'activités pédagogiques dont ils peuvent se servir facilement en classe. Ils devraient essayer d'equilibrer la pratique des deux types d'activités d'expression orale: c'est-ŕ-dire les exercises de systématisation des structures de la langue et ceux de l'expression spontanée plus libre. Ils devraient aussi considérer les avantages du travail en groupe comme moiyen d'encourager l'autoformation et d'encourager les éléves ŕ apprendre des autres. | en_US |
dc.description.sponsorship | Kenyatta University | en_US |
dc.identifier.uri | http://ir-library.ku.ac.ke/handle/123456789/4202 | |
dc.language.iso | en | en_US |
dc.subject | French language--Study and teaching | en_US |
dc.title | Analyse de la mise en oeuvre des pratiques pedagogiques de l'oral dans les classes de Francais langue etrangere au Kenya | en_US |
dc.type | Thesis | en_US |
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